Statistique des mariages et des divorces

2015 a été la dernière année avant l'arrivée de l'union civile en Italie, ainsi que la première année depuis 2008 où le nombre de mariages a augmenté. Ces données sont rassemblées dans le dernier rapport de l'Institut national de statistique (ISTAT) sur des mariages, des séparations et des divorces en Italie.

 

L'ISTAT a publié les résultats de sa recherche le 14 novembre 2016, rassemblant toutes les données sur des mariages religieux et civils qui ont été célébrés en 2015 dans les municipalités italiennes. C'est un type d'enquête statistique que l'ISTAT a réalisé depuis 1926. Tous les résultats du rapport peuvent être lus ici, ceux que nous considérions comme les plus importants. (A)

Le nombre total de mariages célébrés en Italie en 2015 est 194 377. C'est environ 4 600 de plus qu'en 2014 et c'est la première fois depuis 2008 que l'on peut voir cette augmentation de 2008 à 2014, avant la chiffre avait en effet diminué à un rythme moyen de près de 10 000 par an.

En particulier, le nombre des premiers mariages entre personnes de nationalité italienne est en croissance, en 2015 on a célébré 2 000 mariages de plus qu'en 2014, tandis que de 2008 à 2014, ils ont diminué de 76%.  La hausse du nombre de mariages a eu lieu dans toutes les régions, à l'exception du Molise, des Pouilles et de l'Ombrie, où une tendance contraire a été enregistrée. La plus forte augmentation a été enregistrée au Piémont (+ 8,1%) et en Sicile (+ 6,4%). (A)

 

(La source de l'image - B)

32 et 35 ans est l'âge moyen des femmes et des hommes conformément, lorsqu'ils se marient pour la première fois. Par rapport à 2008, les deux âges ont augmenté approximativement à deux ans: c'est à partir du milieu des années soixante-dix que l'âge moyen du premier mariage augmente.

En 2015, les hommes âgés de 18 à 30 ans qui vivent encore avec leur famille d'origine représentaient 80,9% au total; Pour les femmes du même groupe d'âge, le pourcentage est 69,7% au total.

87,1% des femmes de 32 ans se marient avec un homme dont l'âge est entre 30 et 43 ans. 78,6% des hommes de 35 ans se marient avec une femme âgée de 30 à 43 ans; 19,6% avec une femme de 16 à 29 ans.

L'ISTAT a également réalisé une infographie interactive sur l'âge des personnes mariées (des données présentées sont sur les mariages de 2004 à 2015 (au-dessus).

Par rapport aux séparations, l'âge moyen des femmes qui partent est de 45 ans, pour les hommes est de 48 ans. La majorité des femmes séparées ont entre 40 et 44 ans (20% du total), tandis que pour les hommes  l'âge est entre 45 et 49 ans (19,7% du total). (B)

 

(La source de l'image - B)

 

 

45,3% de mariages ont été célébrés avec une cérémonie civile, qui a augmenté de 8,6% par rapport à 2008.

Les régions où la plupart des mariages civils ont été célébrés sont la Vallée d'Aoste, la Lombardie, le Trentin-Haut-Adige, le Frioul-Vénétie Julienne, la Ligurie, l'Émilie-Romagne et la Toscane.

La grande part de l'augmentation de nombre de mariages au niveau national est due aux seconds mariages, mais parmi le premier mariage le nombre de ceux civils a augmenté, en 2015 il était égal à 35,4% au total, alors qu'en 2008 il correspondait à 27,9%. La même année, les deuxièmes mariages ont représenté 17% du total (du nombre absolu de 33 579 mariages), qui est environ 10% de plus par rapport à ceux célébrés en 2014. (A)

 

(La source de l'image - B)

12,4%, c'est le pourcentage de mariages dans lesquels au moins un des conjoints est de nationalité étrangère (nombre absolu est plus de 24 milles) caractérisé par une légère diminution par rapport à 2014. 87,3% des mariages dont au moins un des époux est étranger passe par un rituel civile.

 

Parmi les différents phénomènes détectés par l'ISTAT dans cette recherche, il y a aussi une croissance d'une certaine instabilité (séparation) des mariages entre conjoints de nationalité différente, proportionnelle à l'augmentation des mariages mixtes, c'est-à-dire entre citoyens italiens et étrangers.

En 2015, les couples mixtes qui se sont séparés comptaient 8 657, 9,4% du total des couples qui se sont séparés. Dans 67,7% des cas, les couples étaient constitués d'un mari italien et d'une épouse étrangère, ou elles devenaient citoyennes italiennes après le mariage. Quant aux divorces de couples mixtes, ils ont augmenté en termes absolus mais ont diminué en pourcentage: en 2015, la chiffre était égale à 8,7% de tous les divorces, en 2014 ils faisaient 9,5% du total.

 

En ce qui concerne le type de mariages mixtes, il y a des différences entre les citoyens et les citoyennes italiens concernant les nationalités des personnes avec lesquelles ils sont mariés. Dans les mariages mixtes entre hommes italiens et femmes étrangères, dans plus d'un cas sur deux la mariée vient du pays d'Europe de l'Est: les femmes étrangères qui en 2015 ont épousé des citoyens italiens sont roumaines dans 20% des cas, ukrainiennes dans 12%, russes dans 6%. Les hommes étrangers choisis en 2015 par des citoyennes italiennes sont des marocains dans 13% des cas, des albanais dans 11% des cas, des roumains dans 6% des cas.

Dans 32% de cas de mariages mixtes entre les italiennes et les étrangers, le marié vient d'Europe de l'Est; dans 27% de cas des pays africains. (B)

 

(La source de l'image - B)

Grâce à la procédure de divorce courte, introduit par la loi 55 du 6 mai 2015, le nombre de divorces a considérablement augmenté de 57% en 2015 par rapport à l'année précédente.

Entre autres choses, la loi 55 du 6 mai 2015 prévoit que le délai entre la demande de divorce et la séparation a été réduit de trois ans précédents à douze mois en cas de «séparation judiciaire» (c'est-à-dire est demandé par l'un des conjoints) et à six mois lorsque la séparation est consensuelle.

Le pourcentage d'augmentation des divorces est très élevé si l'on tient également compte du fait que la loi n'est entrée en vigueur que 26 mai 2015. Le nombre absolu de divorces faits en 2015 est  82 469. Les séparations sont au contraire égaux à 91 706: elles ont augmenté de 2,7% par rapport à 2014.

 

Les pourcentages de divorces et de séparations sont plus faibles dans le cas des mariages célébrés avec la cérémonie religieuse et restent constants au cours de temps. Dix ans après le mariage, dans le cas de mariages religieux le couple reste ensemble, 914 couples sur 1 000; en 2005, il y en avait 911 sur 1 000 en 2015. (A)

 

(La source de l'image - B)

Le rapport de l'ISTAT parle de la crise de la 17ème année: en effet, selon les résultats de l'Institut national de la statistique, la durée moyenne des mariages italiens jusqu'au moment de la séparation est de 17 ans. Au cours des vingt dernières années, le pourcentage des séparations qui ont eu lieu après le vie conjugale de longue durée a augmenté: en 1995, il n'était que de 11,3%, contre 23,5% en 2015.

 

L'ISTAT explique que la diminution du pourcentage de mariages de très courte durée: "résulte en partie d'un effet structurel dû à la progression des mariages, et en particulier à la quantité des premiers mariages, qui de 1990 à 2015 ont continuellement diminué et ils sont presque divisés par deux ". En 2015, les séparations qui ont eu lieu après 0-4 ans du mariage ont résulté de 12,1%; par contre 23,5% ont été obtenus après au moins 25 ans ensemble. (B)

 

(La source de l'image - B)

Première statistique d'unions civiles homosexuelles

Après l'entrée en vigueur de la loi "Cirinnà" les homosexuels ne dépêchent pas dire "oui", surtout au Sud: seulement 6,7  pour chaque 100 milles d'habitants. La situation va mieux dans le Nord, où les unions civiles ont été constituées jusqu'ici ou réservées pour les prochains mois, sont de 24,7 sur 100 milles d'habitants, dans le Centre un peu moins, 15,3 unions pour 100 milles habitants, et aussi dans les îles, où il y a 8,8 unions pour 100 milles habitants.

 

C'est ce qui ressort de l'étude réalisée par "Il Sole 24 Ore" dans les capitales des 21 communes des régions et des provinces autonomes, pendant un peu plus de huit mois après la victoire de Monica Cirinnà (article 76 de 2016) et à la veille de sa entrée en vigueur, samedi 11 février 2017, des décrets-lois qui la rendent pleinement opérationnelle.

 

Au total, il y a eu 942 unions civiles signées jusqu'au 31 janvier dans les grandes villes qui, avec presque 10 millions d'habitants chacune, représentent un sixième de la population du pays. 268 autres unions civiles ont été célébrées à l'étranger, tandis que 480 dates réservées ont été recueillies jusqu'à présent par les municipalités. Au total, il y a 1 690 conclusions de l'union civile homosexuelle, dont plus d'une bonne moitié (974) sont concentrées dans le Nord.

 

 

En tête de la liste de chiffres, Milan se trouve un leader absolu, avec 495 partenariats signés, ensuite vient Rome (430), suivi avec grand un décrochage par Turin (202). Mais si les données sont lues conformément au nombre d'habitants, Milan et Turin confirment la première et la troisième place (avec respectivement 36,8 et 22,6 unions pour 100 000 habitants), Bologne occupe la deuxième place (26,1) et Rome glisse à la huitième (15 unions pour 100 milles habitants). À Naples, la troisième ville la plus peuplée d'Italie, il y a 87 unions, neuf pour 100 milles habitants. (C)

Sources:

A)  https://www.ilpost.it/2016/11/16/numeri-istat-matrimoni-separazioni-divorzi-italia-2015/#steps_5

B) http://www.istat.it/it/files/2016/11/matrimoni-separazioni-divorzi-2015.pdf?title=Matrimoni%2C+separazioni+e+divorzi+-+14%2Fnov%2F2016+-+Testo+integrale+e+nota+metodologica.pdf

C) http://www.repubblica.it/politica/2017/05/07/news/la_frenata_delle_unioni_civili_solo_2_800_si_a_un_anno_dalla_legge_niente_corsa

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